vendredi 29 juillet 2011
Qu’est-ce qu’une Huile Essentielle ?
Définition :
Les huiles essentielles (HE) sont les fractions odorantes extraites de différentes parties de certains végétaux. Elles sont très volatiles et très concentrées.
Les HE sont le principe essentiel, la force vitale, l’âme des végétaux. Les allemands utilisent l’adjectif « ätherisch » pour désigner ces huiles ; ce mot vient du grec « aithêr » signifiant « air céleste » ou « espaces célestes ». Les alchimistes eux, parlaient de « quintessence », du latin « quinta essentia » signifiant la « cinquième essence », le « cinquième élément » (éther). Les anglais et les français qualifient ces huiles « d’essentielles » ou « essences », soulignant par là leur caractère primordial.
Selon les plantes on les extrait des racines, des tiges, des feuilles, des fleurs, des fruits… parfois de la plante entière.
Il existe deux modes d’extraction des HE :
La distillation : comme pour l’alcool, on envoie de la vapeur d’eau sur la plante, l’eau se charge en essence de la plante qui est ensuite récupérée par filtrage.
L’expression : on presse tout simplement la plante (ex : peau d’orange ou de citron).
Propriétés chimiques :
Les HE sont des liquides incolores, jaune pâle, verts ou orangés à brunâtre. Elles sont entièrement volatiles et ne sont pas grasses (malgré leur nom d’« huile »). Versées sur un buvard elles laissent une trace transparente qui disparaît progressivement (contrairement aux huiles végétales grasses).
Les HE ne sont pas hydrosolubles (solubles dans l’eau), mais elles se dissolvent très bien dans les huiles végétales, la crème, le miel, l’alcool et d’autres solvants organiques (benzène, éther, chloroforme…).
Elles se caractérisent par une odeur et un goût très prononcé.
Critères de sélection d’une HE :
Tout d’abord, s’assurer qu’il s’agit d’une HE 100% pure et naturelle. Cela est parfois précisé tel quel, sinon il est indiqué HEBBD (huile essentielle botaniquement et biochimiquement définie) ou on fait référence au chémotype.
Le chémotype : il s’agit de la composition botanique et biochimique de l’HE (ses composants). Il garantit qu’une analyse chimique a été effectuée. Il permet également de déterminer la variété de la plante (ex : eucalyptus radié ou globuleux).
Les HE issues de l’Agriculture Biologique (label AB) sont à préférer à toutes autres. Les cultures sauvages ou écologiques sont à privilégier si on ne trouve pas d’HE bio.
L’HE doit toujours être dans un flacon en verre foncé pour éviter l’exposition directe à la lumière.
S’assurer que les coordonnées du producteur (ou a défaut du revendeur) sont présentes, ainsi qu’un numéro de lot pour la traçabilité.
Usage des HE :
Les HE peuvent êtres utilisées pour différents usages.
En cuisine elles rehaussent les goûts et parfument les plats.
En cosmétique elles traitent la peau et les cheveux en complément des huiles végétales, des argiles, des plantes, fruits et légumes… Elles parfument également les divers cosmétiques, faits « maison » ou non.
Pour le bien-être, elles parfument et désodorisent la maison et le linge, chassent les nuisibles, aseptisent l’air en cas de maladie. Elles permettent également de calmer, d’aider à la méditation…
Mais c’est pour leur usage thérapeutique qu’elles sont le plus utilisées. Elles luttent contre les infections (bactériennes, virales, fongiques), calment ou dynamisent, soignent les problèmes digestifs, respiratoires, de peau, de psychisme… Leur champ d’action est immense tout comme leurs propriétés.
Modes d’administration des HE :
En externe : en massage, dans des crèmes, laits, huiles, argiles… (voir les précautions d’emploi).
En diffusion : dans une coupelle d’eau sur un radiateur (2 ou 3 gouttes), sur un support poreux (argile…), sur un mouchoir ou mieux que tout : dans un diffuseur électrique à froid.
Eviter absolument les brûle-parfums ! Les HE chauffées perdent leurs bienfaits et des études récentes montrent même qu’elles dégageraient des substances nocives.
Pour les problèmes ORL quelques gouttes dans de l’eau bouillante, inhaler en se couvrant d’une serviette.
En bain : quelques gouttes dans un dispersant adapté à mélanger à l’eau du bain. (voir les précautions d’emploi)
En interne : diluées dans du miel ou de l’huile, parfois pures, cet usage est déconseillé aux novices et risqué pour toutes les huiles que l’on ne connaît pas bien. (voir les précautions d’emploi)
L’usage interne englobe l’usage culinaire des HE. Du fait de leur puissance gustative, elles sont utilisées à très faibles doses (2 à 3 gouttes par plat de 2 à 8 personnes) donc sans effet thérapeutique et elles sont parfois cuites avec le plat ce qui annule une grande partie de leurs effets.
Il est recommandé d’éviter de cuisiner aux HE si on prend déjà un traitement complet aux HE (environ 6 gouttes par jour) pour ne pas dépasser la dose raisonnable à absorber dans la journée.
RISQUES et PRECAUTIONS d’EMPLOI
Contrairement à certaines idées reçues, ce qui est naturel (et biologique) n’est pas forcément inoffensif. Si les HE bien utilisées ne génèrent pas d’effets secondaires (contrairement à la majorité des médicaments ou des cosmétiques non naturels), leur très forte concentration et leur puissance en font des produits à utiliser avec beaucoup de précautions.
En usage externe, il faut toujours veiller à utiliser des HE diluées (sauf cas spécifique). Certaines HE sont très fortement déconseillées, voir interdites sur la peau, comme l’HE de cannelle (cinnamomum zeylanicum) qui provoque des brûlures. Pour d’autres HE il faut prendre des précautions particulières, comme pour les « citrus » (citron, orange, mandarine, clémentine, pamplemousse, bergamote, bigaradier, néroli… toutes les HE dont le nom latin contient « citrus ») qui sont photo sensibilisants (réagissent à la lumière). Il ne faut jamais s’exposer au soleil après application sur la peau au risque de voir apparaitre des tâches brunes définitives.
Dans le bain : veiller à diluer les HE dans du dispersant ou de l’alcool (1 pour 10 minimum). Vérifier d’abord que l’HE n’est pas déconseillée ou dangereuse pour la peau. Eviter les citrus en bain.
On dit généralement de ne pas employer les HE en interne sauf sur prescription d’un médecin aromathérapeute, c’est une affirmation à nuancer. Avec quelques connaissances et beaucoup de prudence, on peut utiliser les HE en usage interne en respectant des règles strictes mais simples :
1. Ne pas utiliser les HE en usage interne chez les bébés, les enfants et les femmes enceintes sauf avis contraire d’un médecin ou connaissance approfondie de l’HE qu’on souhaite utiliser.
2. Ne prendre par voie interne que des huiles que l’on connaît bien et avec les précautions liées à chacune.
3. Ne pas dépasser 1 goutte d’HE par 10kg de poids et par jour pour l’adulte (et l’adolescent de plus de 15 ans), soit 6 gouttes pour 60kg.
4. Ne pas prendre les HE pures (sauf cas spécifique). Il faut toujours les mélanger à du miel, de l’huile végétale… afin d’éviter les risques de brûlure ou lésion pour les muqueuses ou l’estomac.
5. Certaines huiles sont hépatotoxiques (toxique pour le foie), il faut veiller à toujours y ajouter une HE protégeant le foie, comme l’HE de citron (citrus limonum).
Mais mon meilleur conseil si vous souhaitez utiliser les huiles essentielles, peu importe le domaine, est de prendre des cours avec un thérapeute qualifié. Vous ne deviendrez pas thérapeute vous-même avec quelques heures de formation (il faut des années!) mais vous saurez choisir vos HE avec toute la prudence nécessaire et vous comprendrez plus clairement les indications et recettes que vous trouverez dans divers ouvrages.
Un bon livre que je peux vous conseiller est "Ma Bible des Huiles Essentielles" par Danièle Festy (éd. Leduc), et plus généralement tous les ouvrages de cette auteure.
Avec cet avertissement : avant de vous lancer (avec ce livre ou tout autre), LISEZ TOUTES les explications préalables AVEC SOIN! Et n'hésitez jamais à relire les précautions d'utilisation et les fiches de chaque huile si vous avec le moindre doute!
Je répondrai volontiers à toutes vos questions si elles sont de mon domaine de compétence.
D'autres articles sur l'aromathérapie sont à venir, surveillez le blog!
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jeudi 28 juillet 2011
Les paniers de légumes
Aujourd'hui c'est jeudi, le jour de la livraison des paniers de légumes dans ma petite boutique.
Tomates, haricots verts, concombres, courgettes, aubergines, oignons blancs, salade, carottes, c'est le menu de la semaine. Quel régal en perspective!!
Mais c'est quoi un panier de légumes?
Il existe plusieurs systèmes de paniers. Le principe de base est commun, seuls quelques détails diffèrent.
Le producteur choisit les légumes en fonction de sa production, de la saison et compose son panier en considérant le prix de vente moyen des légumes (c'est-à-dire qu'un panier n'a pas de poids fixe, s'il est à 10€ il y a 10€ de valeur de légumes dedans).
Il y a des avantages communs à tous les systèmes :
* produits locaux => faible coût et incidence du transport
* fraîcheur, saisonnalité, variété des produits
* bon rapport qualité/prix
Les deux systèmes (organisés) les plus répandus sont :
Les AMAP
"Les AMAP - Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne - sont destinées à favoriser l'agriculture paysanne et biologique qui a du mal à subsister face à l'agro-industrie.
Le principe est de créer un lien direct entre paysans et consommateurs, qui s'engagent à acheter la production de celui-ci à un prix équitable et en payant par avance."
Retrouvez cette définition et tous les détails sur le site : http://www.reseau-amap.org/
Pour faire simple : des consommateurs forment une association pour acheter en direct à un producteur (souvent légumes et/ou fruits, mais aussi viande, laitages...).
Concernant les légumes (et/ou fruits dans certaines régions mieux loties que la notre en production de ce type), le producteur livre chaque semaine un "panier" à prix fixe (souvent entre 10 et 15€) aux membres de l'association qui s'engagent pour 6 mois ou 1 an et payent à l'avance leurs paniers.
La distribution se fait un jour fixe dans la semaine, à horaires fixes et se sont les adhérents qui effectuent la pesée et la distribution, à tour de rôle. Ils peuvent aussi aller aider le producteur dans son exploitation, par exemple pour le désherbage.
Les AMAP peuvent fonctionner avec des producteurs bio, bio-dynamique, en agriculture raisonnée ou en culture conventionnelle. Mais ils sont toujours locaux (moins de 60km en principe).
Les avantages :
* esprit de partage (entre producteur et adhérents, entre adhérents)
Les inconvénients :
* contraintes de disponibilité pour les distributions
Le Réseau Cocagne
"Les Jardins de Cocagne sont des jardins maraîchers biologiques à vocation d'insertion sociale et professionnelle.
A travers la production et la distribution de légumes biologiques, sous forme de paniers hebdomadaires, à des adhérents-consommateurs, ces Jardins permettent à des adultes en difficulté de retrouver un emploi et de (re)construire un projet personnel."
Retrouvez cette définition et tous les détails sur le site : http://www.reseaucocagne.asso.fr/
C'est avec un Jardin de ce type que je travaille. Le principe est un peu différent des AMAP.
Les personnes intéressées adhèrent à l'association et s'engagent à prendre un certain nombre de paniers sur l'année (cela dépend des jardins). Chaque mois les paniers à venir sont réglés d'avance.
Les distributions se font un jour fixe dans la semaine, soit au Jardin, soit dans un point-relais (agriculteur local, jardinerie, magasin bio...). Au Jardin il y a une plage horaire pour les récupérer, dans les points-relais c'est variable selon l'ouverture du commerce.
Les paniers sont déjà composés et mis en sacs dans la plupart des Jardins.
Les travailleurs en insertion sont encadrés par des professionnels du maraîchage et de l'insertion professionnelle. Le but est de leur permettre de reprendre pied dans le monde du travail pour retrouver un emploi ailleurs (dans l'agriculture ou dans tout autre domaine).
Les avantages :
* dimension 'humaine' et sociale par le soutien à l'insertion professionnelle
Les inconvénients :
* personnellement je n'en vois pas, mais je suis une grande optimiste! :-)
D'autres systèmes existent, certains permettant même la livraison du panier à domicile ou sur votre lieu de travail.
Pour info, en voici quelques uns (souvent en région parisienne ou autour des grandes agglomérations) :
http://www.lepanierpaysan.com/
http://panierlegumes.fr/
http://www.tousprimeurs.com/
http://www.lespetitspaniers.com/
http://www.lecampanier.com/ (avec un gros bémol : c'est un genre de 'centrale d'achat' à Rungis faisant venir les fruits et légumes de toute la France et même d'Europe et du Maghreb... bio mais pas écolo!)
etc...
Bien entendu, certains producteurs font de la vente à la ferme, sans être organisés en réseau, n'hésitez pas à les 'débusquer' et à aller les voir, leurs produits sont de première qualité et le contact est convivial et enrichissant!
Bon appétit!
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mercredi 27 juillet 2011
Coups de soleil? Des solutions naturelles!
Je sais bien que ces jours-ci ce n'est pas l'euphorie solaire, mais justement, c'est le bon moment pour prévoir une solution naturelle aux coups de soleil. Plutôt que d'attendre que ça arrive et de ne rien avoir sous la main...
Alors voici un rapide tour d'horizon des solutions naturelles et efficaces que vous pouvez employer. Avec , pour ma part, une préférence pour l'huile essentielle de lavande qui est quasi miraculeuse sur les brûlures. Mais je vous laisse choisir votre option favorite.
Le calendula (ou soucis des jardins)
On utilise le macérât huileux* de Calendula pour traiter les peaux fragilisées et irritées. Dans le cas d'un coup de soleil, on fait appel à ses propriétés cicatrisantes et apaisantes. Sa teneur en carotène et en vitamine A vont permettre de restructurer la peau.
Mode d'emploi : déposez une petite perle d'huile sur le bout de vos doigts et massez très doucement la zone de votre coup de soleil. Si c'est sur le visage, évitez le contour des yeux. Laissez agir toute la nuit.
* un macérât huileux c'est la mécération d'une plante ne donnant pas d'huile, dans une huile (tournesol, sésame...) afin que cette plante transmette ses molécules actives à l'huile.
Cataplasme d'argile
L'argile est un puissant anti-inflammatoire et cicatrisant. En une nuit, votre coup de soleil aura disparu. Choisissez une argile verte de préférence.
Mode d'emploi : mélangez un peu d'argile avec de l'eau pour obtenir une pâte épaisse, peu fluide. Étalez la pâte sur un linge de coton. Appliquez l'argile à même la peau et laissez poser 2 heures, minimum. Le mieux, est de laisser poser toute une nuit. Le lendemain, rincez à l'eau tiède.
Un conseil : étalez une couche vraiment épaisse car quand la peau a fini d'absober l'eau du mélange, c'est l'argile qui a son tour se met à absorber l'eau de la peau, et elle risque de se désécher.
L'aloe vera
L'aloe est une plante aux milles vertus. Elle est notamment extrêmement cicatrisante. On la trouve sous forme de gel très pratique pour un usage cosmétique.
Mode d'emploi : étalez une couche sur le coup de soleil sans trop masser. Renouvelez régulièrement jusqu'à amélioration.
Pensez aussi à l'aloe sur les peaux sensibles, elle apaise les petites irritations.
Le beurre de karité
Le karité est une plante africaine (Burkina, Togo...) dont on presse la graine pour extraire un beurre végétal très nourrissant. Il contient, entre autre du latex qui va aider à réparer les peaux sèches, agressées... N'hésitez pas à l'utiliser aussi avant l'exposition au soleil.
Mode d'emploi : faites fondre une noisette de beurre au creux de votre paume et appliquez doucement sur le coup de soleil. A renouveler au besoin quand la peau a 'bu'.
L'huile essentielle de lavande
Comme pour beaucoup d'huiles essentielles il existe plusieurs 'variantes' botaniques. Vérifiez bien que vous achetez de la 'lavandula latifolia (spica)' ou de la 'lavandula angustifolia'. Une huile essentielle doit également être 100% pure et naturelle et HEBBD (ou mieux : biologique). Vérifiez également cette mention.
Mode d'emploi : pour les petits coups de soleil (et les enfants de moins de 6 ans), mélangez une goutte d'huile essentielle dans un peu d'huile végétale (calendula...) ou beurre végétal (karité...) ou gel d'aloe vera et appliquez sur le coup de soleil. Pour les brûlures plus intenses (coup de soleil ou toute autre brûlure), appliquez directement une goutte (ou plus) d'huile essentielle pure sur la partie touchée.
Petits veinards : la lavande est relaxante, vous allez bien dormir malgrè votre coup de soleil! ;-)
Enfin, le mieux c'est quand même d'éviter de prendre des coups de soleil, en protégeant sa peau avec une crème solaire d'un indice élevé et pour les plus jeunes : un t-shirt. Sans oublier un couvre-chef et des lunettes de soleil.
Alors bonne bronzette (quand le soleil reviendra...)!
Alors voici un rapide tour d'horizon des solutions naturelles et efficaces que vous pouvez employer. Avec , pour ma part, une préférence pour l'huile essentielle de lavande qui est quasi miraculeuse sur les brûlures. Mais je vous laisse choisir votre option favorite.
Le calendula (ou soucis des jardins)
On utilise le macérât huileux* de Calendula pour traiter les peaux fragilisées et irritées. Dans le cas d'un coup de soleil, on fait appel à ses propriétés cicatrisantes et apaisantes. Sa teneur en carotène et en vitamine A vont permettre de restructurer la peau.
Mode d'emploi : déposez une petite perle d'huile sur le bout de vos doigts et massez très doucement la zone de votre coup de soleil. Si c'est sur le visage, évitez le contour des yeux. Laissez agir toute la nuit.
* un macérât huileux c'est la mécération d'une plante ne donnant pas d'huile, dans une huile (tournesol, sésame...) afin que cette plante transmette ses molécules actives à l'huile.
Cataplasme d'argile
L'argile est un puissant anti-inflammatoire et cicatrisant. En une nuit, votre coup de soleil aura disparu. Choisissez une argile verte de préférence.
Mode d'emploi : mélangez un peu d'argile avec de l'eau pour obtenir une pâte épaisse, peu fluide. Étalez la pâte sur un linge de coton. Appliquez l'argile à même la peau et laissez poser 2 heures, minimum. Le mieux, est de laisser poser toute une nuit. Le lendemain, rincez à l'eau tiède.
Un conseil : étalez une couche vraiment épaisse car quand la peau a fini d'absober l'eau du mélange, c'est l'argile qui a son tour se met à absorber l'eau de la peau, et elle risque de se désécher.
L'aloe vera
L'aloe est une plante aux milles vertus. Elle est notamment extrêmement cicatrisante. On la trouve sous forme de gel très pratique pour un usage cosmétique.
Mode d'emploi : étalez une couche sur le coup de soleil sans trop masser. Renouvelez régulièrement jusqu'à amélioration.
Pensez aussi à l'aloe sur les peaux sensibles, elle apaise les petites irritations.
Le beurre de karité
Le karité est une plante africaine (Burkina, Togo...) dont on presse la graine pour extraire un beurre végétal très nourrissant. Il contient, entre autre du latex qui va aider à réparer les peaux sèches, agressées... N'hésitez pas à l'utiliser aussi avant l'exposition au soleil.
Mode d'emploi : faites fondre une noisette de beurre au creux de votre paume et appliquez doucement sur le coup de soleil. A renouveler au besoin quand la peau a 'bu'.
L'huile essentielle de lavande
Comme pour beaucoup d'huiles essentielles il existe plusieurs 'variantes' botaniques. Vérifiez bien que vous achetez de la 'lavandula latifolia (spica)' ou de la 'lavandula angustifolia'. Une huile essentielle doit également être 100% pure et naturelle et HEBBD (ou mieux : biologique). Vérifiez également cette mention.
Mode d'emploi : pour les petits coups de soleil (et les enfants de moins de 6 ans), mélangez une goutte d'huile essentielle dans un peu d'huile végétale (calendula...) ou beurre végétal (karité...) ou gel d'aloe vera et appliquez sur le coup de soleil. Pour les brûlures plus intenses (coup de soleil ou toute autre brûlure), appliquez directement une goutte (ou plus) d'huile essentielle pure sur la partie touchée.
Petits veinards : la lavande est relaxante, vous allez bien dormir malgrè votre coup de soleil! ;-)
Enfin, le mieux c'est quand même d'éviter de prendre des coups de soleil, en protégeant sa peau avec une crème solaire d'un indice élevé et pour les plus jeunes : un t-shirt. Sans oublier un couvre-chef et des lunettes de soleil.
Alors bonne bronzette (quand le soleil reviendra...)!
mardi 26 juillet 2011
La saponification à froid
(ou comment fabriquer vos savons)
Hier j'ai enfin sauté le pas! J'ai réalisé ma première tournée de savons.
Et comme je ne suis pas cachotière, je vais vous livrer le récit de cette expérience.
Tout d'abord, c'est quoi la saponification? C'est out simplement l'opération qui consiste à fabriquer du savon avec un corps gras et de la soude. Il se produit une réaction chimique qui transforme le tout en savon (un article très scientifique sur le sujet sur wikipedia).
Il existe 2 méthodes saponification : à chaud (comme pour le savon d'Alep ou de Marseille) ou à froid. Dans le premier cas on chauffe l'huile et la soude (euh, pas à faire chez soi car très dangereux...). Dans le second cas, on mélange simplement l'huile et la soude et on remue. C'est ce que j'ai fait.
Pour faire un savon il faut :
* de l'huile (olive, amande douce, coco, noisette...) et/ou du beurre végétal (karité, mangue, cacao...)
* de la soude caustique ou hydroxyde de sodium (attention on ne parle pas de bicarbonate de soude ou de cristaux de soude). Vous la trouverez sous forme solide (à diluer dans de l'eau) ou déjà diluée sous forme de 'lessive de soude' (vérifier que la dilution se situe entre 30 et 35%). C'est un décapant, vous la trouverez au rayon bricolage.
* une balance
* un bol pour peser la soude
* un saladier pour peser l'huile et faire le mélange
* un pied mixeur (on peut mélanger à la main, mais c'est interminable!!)
* des moules en silicone (le démoulage est plus facile)
* du matériel de protection : tablier ou blouse, lunettes de protection et SURTOUT des gants spéciaux pour manipuler les produits corrosifs (au rayon bricolage également)
La recette que j'ai réalisé est un savon à l'huile d'olive.
J'ai choisi une huile d'olive bas de gamme car c'était un essai. Je n'utiliserai pas ce savon pour me laver (je le préfère à base d'huile bio) mais pour réaliser ma lessive maison (recette dispo sur le blog).
J'ai un excellent bouquin sur la saponification à froid mais il est en anglais, donc je vous conseille plutôt d'aller lire la très bonne fiche sur le sujet sur le site d'aroma-zone : http://www.aroma-zone.com/aroma/fiche_savoirfaire_saponification-froid.asp#intropage
Sur cette fiche-conseil vous trouverez un élément indispensable à vos réalisations : un tableau calculant la quantité de soude nécessaire selon la quantité et le type d'huile que vous utilisez. Le calcul est faisable par soi-même, mais là vous êtes sûr du résultat! Le seul 'hic' : il n'est possible de faire les calculs que pour les huiles vendues sur le site (mais ça en fait déjà pas mal!).
On peut faire toutes sortes d'ajouts dans les savons : huile supplémentaire pour un savon surgras, colorants, parfums... Je vous donne ici une recette basique, sans tout ça : pour commencer c'est mieux. Mais dès que je fais des savons plus élaborés je vous donne des nouvelles!
Et milles excuses, je n'ai pas encore de photo pour illustrer cet article mais j'espère en mettre une demain.
Quelques conseils :
* Avant de commencer : lisez tout le mode opératoire jusqu'au bout! Pesez avec précision vos ingrédients (attention au pourcentage de dilution de la soude) et PROTEGEZ-vous!
* Préférez la soude liquide. La soude solide doit être délayée, ça fait une opération à risques en plus et des calculs à faire.
* Pour une première fois, achetez une huile bon marché. Il serait dommage de gâcher une huile bio rare si vous ratez votre coup!
* Mettez un linge sur votre table il absorbera la soude s'il en tombe.
* PROTEGEZ-vous (oui je me répète, c'est fait exprès)! La soude caustique est... caustique! Ca brule les tissus, alors pas de blague, il vaut mieux trop que pas assez de précautions.
* Attendez un moment tranquille pour vous lancer. La présence d'un tiers est un risque supplémentaire quand on manipule un produits dangereux. Ni animaux, ni ENFANTS dans la pièce!!
Et maintenant commençons!
Ingrédients : (attention : c'est au gramme près!)
* 250g d'huile d'olive
* 101g de lessive de soude diluée à 30,5% (si la dilution de votre soude est différente il faut utiliser le calculateur d'aroma-zone pour avoir la quantité exacte de soude à utiliser : voir le lien plus haut)
Mode opératoire :
* Sortez tout le matériel avant de commencer. Prévoyez quelques feuilles d'essuie-tout, ça peut servir. Et enfilez toutes vos protections!
* Pesez l'huile dans le saladier
* Pesez la soude dans le bol
* Versez la soude dans l'huile (pas l'inverse!)
* Utilisez le pied-mixeur pour mélanger : par impulsions de quelques secondes (la densité du mélange risque de faire chauffer le moteur si vous mixez trop longtemps sans pause). Entre 2 mixages utilisez le pied comme une cuillère pour remuer et bien mélanger.
* L'étape la plus difficile est celle de la 'trace' : vous devez vérifier régulièrement que votre mélange épaissit (laisse une trace). Pour cela il faut sortir le pied et observer la consistance de ce qui coule : si ça retombe dans le mélange ou forme juste une légère forme sur le mélange, il faut continuer à mixer. Vous pouvez vous arrêter quand la coulure qui tombe du pied reste bien fermement en surface, sans couler ou s'étaler. C'est le moment où on peut ajouter des colorants ou parfums mais on verra ça la prochaine fois, ok?
* Coulez votre mélange dans les moules (vous pouvez couler directement du plat ou utiliser une cuillère)
* Au bout de quelques heures vous pouvez démouler (2 à 6h environ selon la consistance au moment du moulage).
* Mettez vos savons sur une grille pour les faire sécher
* Et maintenant... ATTENDEZ! Il leur faut au minimum 4 semaines de séchage pour que la réaction chimique se termine (toute la soude doit être consommée sinon vous risquez d'abimer votre peau!) et que le savon sèche.
Des nouvelles de mes savons dans 1 mois...
N'hésitez pas à me demander conseil si vous avez un doute avant de commencer. Et à me faire part de vos expériences.
Bonne saponification!
(ou comment fabriquer vos savons)
Hier j'ai enfin sauté le pas! J'ai réalisé ma première tournée de savons.
Et comme je ne suis pas cachotière, je vais vous livrer le récit de cette expérience.
Tout d'abord, c'est quoi la saponification? C'est out simplement l'opération qui consiste à fabriquer du savon avec un corps gras et de la soude. Il se produit une réaction chimique qui transforme le tout en savon (un article très scientifique sur le sujet sur wikipedia).
Il existe 2 méthodes saponification : à chaud (comme pour le savon d'Alep ou de Marseille) ou à froid. Dans le premier cas on chauffe l'huile et la soude (euh, pas à faire chez soi car très dangereux...). Dans le second cas, on mélange simplement l'huile et la soude et on remue. C'est ce que j'ai fait.
Pour faire un savon il faut :
* de l'huile (olive, amande douce, coco, noisette...) et/ou du beurre végétal (karité, mangue, cacao...)
* de la soude caustique ou hydroxyde de sodium (attention on ne parle pas de bicarbonate de soude ou de cristaux de soude). Vous la trouverez sous forme solide (à diluer dans de l'eau) ou déjà diluée sous forme de 'lessive de soude' (vérifier que la dilution se situe entre 30 et 35%). C'est un décapant, vous la trouverez au rayon bricolage.
* une balance
* un bol pour peser la soude
* un saladier pour peser l'huile et faire le mélange
* un pied mixeur (on peut mélanger à la main, mais c'est interminable!!)
* des moules en silicone (le démoulage est plus facile)
* du matériel de protection : tablier ou blouse, lunettes de protection et SURTOUT des gants spéciaux pour manipuler les produits corrosifs (au rayon bricolage également)
La recette que j'ai réalisé est un savon à l'huile d'olive.
J'ai choisi une huile d'olive bas de gamme car c'était un essai. Je n'utiliserai pas ce savon pour me laver (je le préfère à base d'huile bio) mais pour réaliser ma lessive maison (recette dispo sur le blog).
J'ai un excellent bouquin sur la saponification à froid mais il est en anglais, donc je vous conseille plutôt d'aller lire la très bonne fiche sur le sujet sur le site d'aroma-zone : http://www.aroma-zone.com/aroma/fiche_savoirfaire_saponification-froid.asp#intropage
Sur cette fiche-conseil vous trouverez un élément indispensable à vos réalisations : un tableau calculant la quantité de soude nécessaire selon la quantité et le type d'huile que vous utilisez. Le calcul est faisable par soi-même, mais là vous êtes sûr du résultat! Le seul 'hic' : il n'est possible de faire les calculs que pour les huiles vendues sur le site (mais ça en fait déjà pas mal!).
On peut faire toutes sortes d'ajouts dans les savons : huile supplémentaire pour un savon surgras, colorants, parfums... Je vous donne ici une recette basique, sans tout ça : pour commencer c'est mieux. Mais dès que je fais des savons plus élaborés je vous donne des nouvelles!
Et milles excuses, je n'ai pas encore de photo pour illustrer cet article mais j'espère en mettre une demain.
Quelques conseils :
* Avant de commencer : lisez tout le mode opératoire jusqu'au bout! Pesez avec précision vos ingrédients (attention au pourcentage de dilution de la soude) et PROTEGEZ-vous!
* Préférez la soude liquide. La soude solide doit être délayée, ça fait une opération à risques en plus et des calculs à faire.
* Pour une première fois, achetez une huile bon marché. Il serait dommage de gâcher une huile bio rare si vous ratez votre coup!
* Mettez un linge sur votre table il absorbera la soude s'il en tombe.
* PROTEGEZ-vous (oui je me répète, c'est fait exprès)! La soude caustique est... caustique! Ca brule les tissus, alors pas de blague, il vaut mieux trop que pas assez de précautions.
* Attendez un moment tranquille pour vous lancer. La présence d'un tiers est un risque supplémentaire quand on manipule un produits dangereux. Ni animaux, ni ENFANTS dans la pièce!!
Et maintenant commençons!
Ingrédients : (attention : c'est au gramme près!)
* 250g d'huile d'olive
* 101g de lessive de soude diluée à 30,5% (si la dilution de votre soude est différente il faut utiliser le calculateur d'aroma-zone pour avoir la quantité exacte de soude à utiliser : voir le lien plus haut)
Mode opératoire :
* Sortez tout le matériel avant de commencer. Prévoyez quelques feuilles d'essuie-tout, ça peut servir. Et enfilez toutes vos protections!
* Pesez l'huile dans le saladier
* Pesez la soude dans le bol
* Versez la soude dans l'huile (pas l'inverse!)
* Utilisez le pied-mixeur pour mélanger : par impulsions de quelques secondes (la densité du mélange risque de faire chauffer le moteur si vous mixez trop longtemps sans pause). Entre 2 mixages utilisez le pied comme une cuillère pour remuer et bien mélanger.
* L'étape la plus difficile est celle de la 'trace' : vous devez vérifier régulièrement que votre mélange épaissit (laisse une trace). Pour cela il faut sortir le pied et observer la consistance de ce qui coule : si ça retombe dans le mélange ou forme juste une légère forme sur le mélange, il faut continuer à mixer. Vous pouvez vous arrêter quand la coulure qui tombe du pied reste bien fermement en surface, sans couler ou s'étaler. C'est le moment où on peut ajouter des colorants ou parfums mais on verra ça la prochaine fois, ok?
* Coulez votre mélange dans les moules (vous pouvez couler directement du plat ou utiliser une cuillère)
* Au bout de quelques heures vous pouvez démouler (2 à 6h environ selon la consistance au moment du moulage).
* Mettez vos savons sur une grille pour les faire sécher
* Et maintenant... ATTENDEZ! Il leur faut au minimum 4 semaines de séchage pour que la réaction chimique se termine (toute la soude doit être consommée sinon vous risquez d'abimer votre peau!) et que le savon sèche.
Des nouvelles de mes savons dans 1 mois...
N'hésitez pas à me demander conseil si vous avez un doute avant de commencer. Et à me faire part de vos expériences.
Bonne saponification!
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samedi 23 juillet 2011
Recettes végétariennes
Non, les plats végétariens ne sont pas mornes!
La preuve avec le blog que je viens de découvrir : il est entièrement consacré aux recettes végétariennes. De l'entrée au dessert, des idées sympas pour manger varié et sain.
Le blog :
http://recettes-vegetariennes.blogspot.com/
Et pour vous mettre en appétit, une recette délicieuse! Des beignets de pois chiches, style Falafels pour accompagner vos entrées de crudités ou pour l'apéritif.
Beignets de pois chiches
INGREDIENTS : (pour 4 Personnes)
- 250g de pois chiches secs
- 2 gousses d'ail haché
- 1 cuillère à soupe de coriandre hachée
- 1 cuillerée à soupe de persil haché
- 1 pincée de piment fort
- 2 oeufs
- 2 piments oiseaux
- 1 cuillère à café de levure chimique
- 3 cuillères à soupe de farine
- 1/2cuillerée à café de cumin
- 1/2cuillerée à café de poivre
- 1 pincée de safran
- Sel
- Huile pour friture
PREPARATION : (30 mn)
Faire tremper les pois chiches dans un récipient d'eau pendant 2 jours en changeant l'eau chaque jour, égoutter-les. Mettre les pois chiches dans le bol d'un robot ménager, ajouter les gousses d'ail, la coriandre, le persil, les piments oiseaux, le cumin, le safran, les oeufs, la farine, la levure, sel, poivre, mixer jusqu'à l'obtention d'une pâte lisse.
Façonner la pâte en beignets et les aplatir légèrement avec la main.
Faire-les frire dans un bain d'huile chaude, retirer lorsque les beignets de pois chiches soient bien dorées de deux côtés.
Les éponger sur papier absorbant.
Servir chaud
BON APPETIT!!
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dimanche 10 juillet 2011
Fruits et légumes oubliés ou originaux (1/4)
J'inaugure cette série de 4 articles sur les fruits et légumes oubliés ou originaux par la présentation de 5 'fruits' méconnus mais pourtant si bons!!
Le COING
Ce joli fruit charnu recouvert d'un fin duvet cotonneux, est, à maturité, jaune et très odorant.
Tout comme les nèfles, les coings crus ne se consomment qu'après blettissement (je n'ai personnellement jamais tenté...).
Mais généralement on utilise plutôt les fruits mûrs pour confectionner des gelées, des confitures, des pâtes de fruits ou des gâteaux. Essayez les mélanges coing-fruits rouges en gelée (cassis, mûre...), c'est divin!
Les coings pelés peuvent également être rôtis au four (et servis avec une gelée de groseille par exemple) ou cuits en compote (avec de la pomme).
Le coing peut être distillé et l'on en obtient ainsi une liqueur.
Dans l'Europe de l'Est le coing est utilisé, presque exclusivement, comme légume, dont on fait une soupe d'hiver. Il se cuisine également merveilleusement en tajine avec de l'agneau. Il accompagnera aussi gibiers ou canard si vous êtes audacieux!
La MERISE
La merise est le fruit du merisier (dont le bois très recherché fait de magnifiques meubles).
Plus petit qu'une cerise, ce fruit charnu, rouge foncé ou noir, a une chair ferme et très savoureuse mais relativement peu sucrée.
Les merises sont utilisées pour élaborer le kirsch ainsi qu'un apéritif appelé guignolet.
Comme coulis pour les gâteaux, la cerise-à-grappe ou merise offre une saveur très agréable et subtile. Vu qu'il est assez difficile de dénoyauter des fruits si petits, il est préférable de tout faire cuire puis de filtrer à l'aide d'un linge propre par torsion (essorage).
Le jus extrait peut également servir pour une gelée.
Mais le meilleur de la merise, si vous avez la chance d'en avoir à portée de main, c'est de la manger dans l'arbre!!!
La NEFLE
La nèfle a la particularité de ne pas être consommable à maturité, car elle est trop dure et trop acerbe. Elle ne peut être consommée qu'après blettissement. La récolte de fait a lieu à complète maturité, en général après les premières gelées, et le blettissement consiste à disposer les fruits sur un lit de paille pendant une quinzaine de jours. Il se produit alors une fermentation naturelle qui modifie la composition chimique du fruit et le ramollit. Le fruit blet est sucré et contient un peu d'alcool. Il a un goût un peu vineux.
La nèfle est un fruit d'hiver. Certains la trouvent peu appétissante, et il paraît préférable de la consommer cuite. Elle peut aussi servir à faire des confitures, des compotes...
Originaire du Caucase et d’Arménie, sa consommation est attestée depuis l'Antiquité en Europe du sud-est. Elle le sera jusqu'au Moyen Âge.
Je l'ai testé 'crue', j'ai beaucoup aimé. Mais en confiture c'était encore meilleur!
La PECHE de VIGNE
Le terme pêche de vigne s'applique à un type de pêche plutôt qu'à une variété précise.
En Suisse, ce nom désigne une pêche à chair blanche, à peau duveteuse verte et rouge, de maturité plus tardive que les pêches commerciales. En France, la pêche de vigne se présente avec une chair rouge foncé, une peau gris souris et une maturité encore plus tardive (nommée Cardinal en Suisse).
La caractéristique commune est une production de fruits à la même période que la vigne. Ces variétés sont également sensibles aux attaques d'oïdium de la vigne. Des viticulteurs des Coteaux du Lyonnais avaient alors l'habitude de planter quelques pêchers au milieu de leurs vignes afin de détecter les attaques d'oïdium et de les combattre au plus tôt.
La couleur lie de vin de la variété française lui valut également le nom de pêche vineuse et pêche sanguine.
J'ai un pêcher de vigne dans mon jardin : il ne donne malheureusement pas des pêches sanguines... Mais les fruits restent succulents! Sucrés, juteux à souhait, leur goût est incomparable. Ces pêches se cuisinent également en confitures, compotes, tartes (mettre une couche de chapelure sur la pâte avant de déposer les fruits afin d'absorber le jus)... Il y en a plus que l'on croit dans les jardins, demandez autour de vous.
La RHUBARBE
Ce n'est pas à proprement parler un fruit (ni au sens culinaire, ni au sens botanique) mais on s'en sert pour préparer des desserts, je la classe donc ici.
C'est une plante vigoureuse, des régions tempérées, aux grandes feuilles pétiolées, gaufrées, grossièrement triangulaires. Les feuilles naissent de courts rhizomes (tiges souterraines) et sont toxiques, contrairement au pétiole (tige) qui est la partie de la plante consommée. De couleur vert rougeâtre, il mesure jusqu'à 50 cm de longueur pour 3 à 7 cm de largeur et d'épaisseur.
Originaire du nord de l'Asie (Sibérie), elle était connue comme plante médicinale en Chine depuis très longtemps. Elle ne fut cultivée et consommée en Europe qu'à partir du XVIIIe siècle.
Impossible de la manger crue, son acidité est trop forte. Mais cuite, elle se prête à toutes sortes de desserts acidulés : confiture, tarte, compote. Elle se marie très bien avec les fruits rouges (mûre, framboise, fraise...). Pensez à l'éplucher.
On la trouve aujourd'hui assez facilement sur les étales, mais elle pousse si facilement au jardin qu'il est dommage de la payer si vous pouvez la faire pousser!
Bon appétit!
Et à bientôt pour le deuxième article de la série qui sera consacré aux légumes-racines.
Le COING
Ce joli fruit charnu recouvert d'un fin duvet cotonneux, est, à maturité, jaune et très odorant.
Tout comme les nèfles, les coings crus ne se consomment qu'après blettissement (je n'ai personnellement jamais tenté...).
Mais généralement on utilise plutôt les fruits mûrs pour confectionner des gelées, des confitures, des pâtes de fruits ou des gâteaux. Essayez les mélanges coing-fruits rouges en gelée (cassis, mûre...), c'est divin!
Les coings pelés peuvent également être rôtis au four (et servis avec une gelée de groseille par exemple) ou cuits en compote (avec de la pomme).
Le coing peut être distillé et l'on en obtient ainsi une liqueur.
Dans l'Europe de l'Est le coing est utilisé, presque exclusivement, comme légume, dont on fait une soupe d'hiver. Il se cuisine également merveilleusement en tajine avec de l'agneau. Il accompagnera aussi gibiers ou canard si vous êtes audacieux!
La MERISE
La merise est le fruit du merisier (dont le bois très recherché fait de magnifiques meubles).
Plus petit qu'une cerise, ce fruit charnu, rouge foncé ou noir, a une chair ferme et très savoureuse mais relativement peu sucrée.
Les merises sont utilisées pour élaborer le kirsch ainsi qu'un apéritif appelé guignolet.
Comme coulis pour les gâteaux, la cerise-à-grappe ou merise offre une saveur très agréable et subtile. Vu qu'il est assez difficile de dénoyauter des fruits si petits, il est préférable de tout faire cuire puis de filtrer à l'aide d'un linge propre par torsion (essorage).
Le jus extrait peut également servir pour une gelée.
Mais le meilleur de la merise, si vous avez la chance d'en avoir à portée de main, c'est de la manger dans l'arbre!!!
La NEFLE
La nèfle a la particularité de ne pas être consommable à maturité, car elle est trop dure et trop acerbe. Elle ne peut être consommée qu'après blettissement. La récolte de fait a lieu à complète maturité, en général après les premières gelées, et le blettissement consiste à disposer les fruits sur un lit de paille pendant une quinzaine de jours. Il se produit alors une fermentation naturelle qui modifie la composition chimique du fruit et le ramollit. Le fruit blet est sucré et contient un peu d'alcool. Il a un goût un peu vineux.
La nèfle est un fruit d'hiver. Certains la trouvent peu appétissante, et il paraît préférable de la consommer cuite. Elle peut aussi servir à faire des confitures, des compotes...
Originaire du Caucase et d’Arménie, sa consommation est attestée depuis l'Antiquité en Europe du sud-est. Elle le sera jusqu'au Moyen Âge.
Je l'ai testé 'crue', j'ai beaucoup aimé. Mais en confiture c'était encore meilleur!
La PECHE de VIGNE
Le terme pêche de vigne s'applique à un type de pêche plutôt qu'à une variété précise.
En Suisse, ce nom désigne une pêche à chair blanche, à peau duveteuse verte et rouge, de maturité plus tardive que les pêches commerciales. En France, la pêche de vigne se présente avec une chair rouge foncé, une peau gris souris et une maturité encore plus tardive (nommée Cardinal en Suisse).
La caractéristique commune est une production de fruits à la même période que la vigne. Ces variétés sont également sensibles aux attaques d'oïdium de la vigne. Des viticulteurs des Coteaux du Lyonnais avaient alors l'habitude de planter quelques pêchers au milieu de leurs vignes afin de détecter les attaques d'oïdium et de les combattre au plus tôt.
La couleur lie de vin de la variété française lui valut également le nom de pêche vineuse et pêche sanguine.
J'ai un pêcher de vigne dans mon jardin : il ne donne malheureusement pas des pêches sanguines... Mais les fruits restent succulents! Sucrés, juteux à souhait, leur goût est incomparable. Ces pêches se cuisinent également en confitures, compotes, tartes (mettre une couche de chapelure sur la pâte avant de déposer les fruits afin d'absorber le jus)... Il y en a plus que l'on croit dans les jardins, demandez autour de vous.
La RHUBARBE
Ce n'est pas à proprement parler un fruit (ni au sens culinaire, ni au sens botanique) mais on s'en sert pour préparer des desserts, je la classe donc ici.
C'est une plante vigoureuse, des régions tempérées, aux grandes feuilles pétiolées, gaufrées, grossièrement triangulaires. Les feuilles naissent de courts rhizomes (tiges souterraines) et sont toxiques, contrairement au pétiole (tige) qui est la partie de la plante consommée. De couleur vert rougeâtre, il mesure jusqu'à 50 cm de longueur pour 3 à 7 cm de largeur et d'épaisseur.
Originaire du nord de l'Asie (Sibérie), elle était connue comme plante médicinale en Chine depuis très longtemps. Elle ne fut cultivée et consommée en Europe qu'à partir du XVIIIe siècle.
Impossible de la manger crue, son acidité est trop forte. Mais cuite, elle se prête à toutes sortes de desserts acidulés : confiture, tarte, compote. Elle se marie très bien avec les fruits rouges (mûre, framboise, fraise...). Pensez à l'éplucher.
On la trouve aujourd'hui assez facilement sur les étales, mais elle pousse si facilement au jardin qu'il est dommage de la payer si vous pouvez la faire pousser!
Bon appétit!
Et à bientôt pour le deuxième article de la série qui sera consacré aux légumes-racines.
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jeudi 7 juillet 2011
Ma lessive maison
Comme j'ai fait un atelier 'produit d'entretien maison' hier, je vais vous livrer la recette de ma lessive maison.
Il vous faut :
* une casserole (inox si possible) ou une bouilloire
* un très grand saladier ou une grande bassine
* une cuillère (inox ou bois)
* un entonnoir
* un bidon de récup' (3 ou 4 litres), si possible de produit ménager car plus épais
* 2 litres d'eau
* 100g de savon de Marseille râpé (du vrai à l'huile d'olive) ou 200g si c'est du liquide
* 50g de savon noir mou ou 75g si c'est du liquide
* 75g de cristaux de soude (rayon ménage ou bricolage)
* 2 cuillères à soupe de bicarbonate de sodium/soude (alimentaire ou non)
* 1 cuillère à soupe de percarbonate de sodium/soude (en magasin bio ou sur internet)
* 40 à 60 gouttes d'huiles essentielles (facultatif)
Conseil : il est largement plus économique de râper soi-même son savon de Marseille mais vous pouvez le trouver tout prêt. Une bonne râpe à fromage un économe feront l'affaire.
Maintenant que vous avez tout ce qu'il vous faut, commençons.
1/ Faites chauffer l'eau (pas besoin de bouillir). Pendant ce temps, râper votre savon si ce n'est pas fait.
2/ Quand l'eau est chaude, mettez l'eau, le savon râpé et le savon noir dans le saladier. Remuez doucement (évitez de faire trop mousser) pour faire fondre. L'eau prend progressivement une jolie teinte nacrée (comme avec la recette du savon d'Alep liquide dans un article précédent).
3/ Ajoutez les cristaux de soude et le bicarbonate. Remuez jusqu'à ce qu'ils soient fondus.
Et là, c'est le moment de la pause café/thé/infusion/jus de fruit/bière... (enfin ce que vous voulez quoi!!). En effet, j'ai fait la douloureuse expérience d'ajouter le percarbonate à forte température et ma mixture à quadruplé de volume!! Alors maintenant j'attends que l'eau tiédisse un peu!
4/ Quand l'eau est tiède (pas trop quand même, le percarbonate fond au-delà de 30°), ajoutez le percarbonate. Remuez TRES DOUCEMENT. Ca va mousser (mousse compacte) et augmenter de volume, c'est normal.
5/ Transférez dans le bidon à l'aide de l'entonnoir et d'une louche au besoin (ça évite d'en renverser partout!). Si vous n'avez que des bouteilles d'1,5 ou 2 litres, remplissez-en deux à moitié car le produit risque de continuer à gonfler un peu. Et ne fermez vos bidons/bouteilles que lorsque le mélange a refroidi pour éviter l'éclatement!
6/ Quand la lessive est dans son bidon, ajoutez les huiles essentielles selon votre goût (fermez, remuez pour mélanger puis ouvrez à nouveau si la lessive n'est pas totalement refroidie). Je conseille comme base le citron ou le tea tree (arbre à thé) car ils sont désinfectants, 20 à 30 gouttes de l'un ou l'autre. Vous pouvez ensuite compléter avec des huiles d'agrumes, de lavande, de patchouli, de vétiver... selon votre envie, 20 à 30 gouttes également. Bien entendu, si vous vous avec la peau très sensible ou que vous lavez les affaires d'un bébé avec cette lessive, vous pouvez vous passer des huiles essentielles (idem si vous n'aimez pas les parfums).
7/ La lessive va épaissir et former un 'gel' compact : quand la lessive a totalement refroidi, et à chaque utilisation, secouez le bidon pour mélanger et fluidifier.
=> 150ml de cette lessive (5-6 grosses cuillères à soupe) dans la machine, avec une cuillère à soupe de percarbonate supplémentaire pour les linges clairs si vous le souhaitez, et le tour est joué!
Mon astuce : utilisez un roll-on de déo (récup' ou flaconnage pour cosmétique 'maison' par exemple sur www.aroma-zone.fr) que vous remplissez de lessive pour en étaler un peu sur les tâches, les cols 'gras', les aisselles 'jaunies' ou mal-odorantes...
Autre astuce : vous pouvez inverser les proportions de savon de Marseille et de savon noir si vous lavez du linge plus gras que la normale.
Et pas besoin d'adoucissant avec cette recette! Par contre, si votre eau est calcaire, ajoutez un demi verre de vinaigre blanc à chaque lessive. Economique et écologique.
Voilà, c'est votre tour maintenant. Bonne lessive!
PS : Merci au blog 'tout faire maison' pour la photo!
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